mercredi 22 juin 2011

Scott Bourne




Lors d’un passage à Bordeaux pour ses expositions de poèmes et photos chez carhartt, Scott Bourne s’est prêté au jeu d’une petite interview surprise. Skateur, écrivain, photographe et mannequin à ses temps perdus.  Mr Bourne a plus d’une corde à son arc.



M.Schenck



- Tout d’abord merci du temps que tu m’accordes.

- aucun problème, c’est ok !



- Quel âge as tu et comment te définirais tu ?

- j’ai 38 ans, je fais du skateboard et j’écris des poèmes. Ca peut paraître très diffèrent en apparence, mais en faite se sont sensiblement les mêmes choses. Mon skate et dur et agressif, tout comme l’est mon écriture.



- Tu es Américain, mais tu vis a Paris, pour quelles raisons as tu choisi cette ville et ce pays en particulier ?

- Paris est un peu une ville de rêve, mais ce n’est pas pour cette raison que je vis là bas. Je parle que l’anglais, tu sais j’en avais tellement marre d’entendre tous les ragots. Je suis donc parti dans un pays ou je ne comprenais pas la langue. Si tu ne comprends pas la langue, n’importe quelles conversations peux te paraitre intellectuelles. J’aurai pu partir dans n’importe quelle ville du monde, et n’importe quel pays. Ca aurait pu être la Russie, le Portugal, les pays de l’Est ou l’Asie. Peu importe finalement.


- Tu es ici pour présenter ton nouveau livre de poème. Depuis combien de temps écris tu ?

- J’ai commencé très tôt. Depuis l’âge de 15 ans. J’ai commencé à gribouiller des trucs, puis à prendre quelques notes. J’ai passé plus de la moitié de ma vie à faire ça.




M.Schenck



- Tu n’as jamais pensé a mettre t’es écris en musique ?

- Je ne suis pas un "songwriter", même si j’aime beaucoup la musique. Mais des amis se servent de certains de mes textes pour leur musique, des mecs de San Francisco. J’ai aussi fait une exposition à Paris,  chez «  Space Junk » ou je lisais mes textes et ou j’étais accompagné d’un mec qui  jouait du violoncelle. C’était un groupe expérimental, le gars prenait son violon et s’en servait comme une guitare.



- Sais tu qu’une rumeur circule à ton sujet. Tu aurais des manches noires tatouées pour recouvrir certains tatouages tendancieux.

- Oh, tu sais les gens peuvent bien penser se qu’ils veulent. Il y aura toujours quoi que tu fasses des gens pour raconter plein de choses à ton sujet. Je ne suis pas raciste. (Il retire sa veste et me montre un de ses rares tatouages sur le bras qui ne soit pas recouvert, c’est une croix ou l’oncle Sam est crucifié avec dans la main gauche la bible et dans l’autre une capuche du ku klux klan. Il me précise que je peux prendre la photo de son tatouage mais qu’il ne veut pas qu’elle se retrouve sur internet je laisse donc tomber la photo). Voilà donc je me fous complètement de la religion, et des racistes. Il y aura toujours des rumeurs, mais je n’y prête pas attention.



M.Schenck



- Skates tu toujours autant ou privilégies tu plus l’écriture maintenant ?

- Je suis blessé au dos en ce moment, donc je privilégie plus l’écriture. Mais je n’arrêterai jamais le skateboard. Tu sais j’ai commencé à cinq ans. Le skate est toute ma vie. Je staterai toujours.



- On a d’ailleurs pu te voir dans des projets vidéo avec Pontus Alv. Avez vous pour projet de continuer à faire des choses ensemble ?

- J’espère ! Tu sais Pontus est incroyable, il est très brillant. Donc je voudrais toujours travailler avec lui. C’est marrant on m’assimile souvent à Pontus mais j’aime se qu’il fait donc ça ne me dérange jamais. Il a une dizaine d’années de moins que moi, mais on s’entend très bien c’est en quelque sorte la relève. J’aimerai continuer de faire des projets avec lui, nous avons une idée de vidéos en ce moment, pas forcement de skateboard, mais plus des courts métrages.



- Ok, je te remercie, bonne continuation.

- Aucun problème, c’était avec plaisir.



M.Schenck

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